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Lyon, la mauvaise qualité de l'air inquiète

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Lyon, la mauvaise qualité de l'air inquiète

Actualité locale
Publié le 04/12/2019 - Mis à jour le 04/12/2019

Lyon, la mauvaise qualité de l'air inquiète

Mardi, une ONG a publié une étude aux conclusions inquiétantes : 86 écoles et crèches de Lyon se trouvent à moins de 50 mètres d'une zone où le seuil de pollution au dioxyde d'azote (NO2) est très supérieur aux normes européennes.

Pour mener son étude, l'ONG a croisé la carte de la pollution au dioxyde d'azote (en moyenne annuelle), réalisée en 2017 avec la cartographie des établissements accueillant des enfants. En fonction des résultats obtenus, les écoles et crèches ont été classées en quatre catégories, allant du vert au rouge selon les niveaux d'exposition entourant les établissements. Sans surprise, les écoles et les crèches les plus cernées par la pollution de l'air sont situées aux abords des grands axes de circulation, le transport routier étant le premier émetteur de NO2 dans la métropole lyonnaise.

L'ONG constate ainsi de forts niveaux de pollution dans un rayon de 50 m autour des établissements lyonnais situés le long des quais du Rhône, aux abords du centre d'échange de Perrache, grande rue de la Guillotière ou encore boulevard Vivier-Merle. A Villeurbanne, les établissements à proximité du périphérique Laurent-Bonnevay ne sont pas mieux lotis. Parmi les lieux les plus exposés à ces seuils "illégaux et inacceptables", l'école primaire Michel-Servet (Lyon 1er) affiche un niveau de pollution au NO2 de 128 µg/m3. Un triste record pour ce groupe scolaire situé aux abords du tunnel sous la Croix-Rousse, où la pollution de l’air mobilise les parents d’élèves depuis plusieurs années. Au centre d’échange de Perrache, où est localisée une crèche, le niveau d’exposition grimpe à 178.1 µg/m3 dans un rayon de 50 mètres autour de l’établissement.

En réalisant cette cartographie, l’objectif de l'organisation est d’informer le grand public mais également d’alerter les élus sur la nécessité d’agir pour lutter contre la pollution de l’air. L’ONG s’est concentrée sur les niveaux annuels de pollution au dioxyde d’azote pour évaluer l’exposition chronique des enfants. Autrement dit, la qualité de l’air qu’il respire tout au long de l’année et non lors des seuls pics de pollution. « C’est l’exposition chronique à la pollution de l’air qui conduit aux impacts les plus importants sur la santé », précise l'organisation. Plus vulnérables que les adultes à la pollution, les enfants vivant dans des zones très polluées sont davantage susceptibles de développer des symptômes respiratoires (toux, respiration sifflante…). Il faut donc que chacun réduise au maximum les trajets en voiture et préférer les transports en commun ou le vélo. 

 

A très bientôt,

Votre agence Guy Hoquet Lyon 2 / Lyon 1