Depuis plusieurs décennies, les quartiers de la Crois-Rousse et des Pentes ont connu une importante gentrification. En effet, dans les années 70 la population ouvrière représentait environ 40% des ménages. Aujourd'hui, elle est fortement minoritaire (moins de 10%). Cette évolution sociologique a donc des répercussions importantes pour les locataires, particulièrement pour les plus modestes, de plus en plus nombreux aujourd'hui à subir des difficultés fiancières face à l'augmentation incessante des loyers, amplifiée par l'attractivité croissante de la ville de Lyon. 

Face à cette situation, le conseil territorial a proposé au maire de Lyon de réfléchir à des nouvelles formes d'habitat, plus respectueuses des foyers populaires. Projet soutenu par les élus, selon la maire du premier arrondissement, Nathalie Perrin-Gilbert, qui estime que ce projet "fait sens dans l'arrondissement". Pour cela, l'habitat participatif pourrait être une bonne alternative. En quoi cela consiste ? C'est bien simple, l'habitat participatif permet à plusieurs foyers de se regrouper ensemble pour bâtir leur futur logement. Outre les avantages économiques (réduction des coûts de construction, lieux communs plus abordables...), ce mode d'habitat permet aussi de renforcer le lien social entre les habitants qui se concertent ainsi plus régulièrement en apprenant à se connaître. Un atout non négligeable pour certaines catégories de personnes comme les personnes âgées par exemple, souvent exposées à l'isolement. 

Ce projet semble séduire de plus en plus de Lyonnais d'autant plus que la montée ne concerne pas seulement le secteur de la Croix-Rousse, bien que ce soit peut-être ici que le phénomène est le plus spectaculaire. 

Bref, pensez habitat participatif ! 

A très bientôt,

Votre agence Guy Hoquet